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Diocèse

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Comte de Grignan, Chevalier du Saint-Esprit (reçu le 31 décembre 1688)

LE COMTE DE GRIGNAN


François Adhémar, comte de Grignan (1632-1714) chevalier des ordres du roi, ), fut lieutenant général en Provence, et gendre de la marquise de Sévigné.

Il embrasse  la carrière militaire, devient colonel du régiment de Champagne, puis capitaine de la Cavalerie d'Anne d'Autriche.

En 1658, il épouse  Angélique Clarisse d'Angennes, fille de Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet, et de Catherine de Vivonne, dont il eut Françoise Julie Adhémar, mariée le 6 mai 1689 à Henri Emmanuel Hurault, marquis de Vibraye.

En 1666, le comte de Grignan se remaria avec Marie-Angélique du Puy du Fou dont il n'eut qu'un fils mort en bas âge. Il épousa en troisièmes noces Françoise Marguerite de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné, célèbres l'une et l'autre par leur correspondance;

Le 4 décembre 1668, Madame de Sévigné écrit à son cousin Bussy : « Enfin, la plus jolie fille de France épouse -pas le plus beau garçon-  mais l'un des hommes les plus honnêtes du royaume : c'est Monsieur de Grignan.» Grignan était effectivement très laid, cependant grand, gracieux, athlétique et charmeur : le mariage eut lieu à Paris le 27 Janvier 1669.


Pendant 40 ans, lui et Madame de Grignan connurent une vie provençale extravagante. Chaque année, il présidait l'ouverture des Etats de Provence à Lambesc, assis sur ce qui ressemblait à un trône, l'archevêque d'Aix à sa droite et l'Intendant de Provence à sa gauche. En 1673, Grignan assiège la ville d'Orange. Louis XIV, apprenant la nouvelle la victoire de Grignan, dit  "Je suis fort content de Grignan." 


En 1714, Le comte, dernier rejeton mâle des Castellane-Grignan, meurt sur la route de Lambesc à Marseille, au relais Saint-Pons: sur la façade, une plaque rappelle ce fait. Il fut inhumé dans la chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à Marseille.

GRIGNAN : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix potencées et cantonnées de quatre croisettes du même, et en pointe d'une rose d'argent.

Le pont de Saint-Pons, sur l'Arc.

Tout au fond, on aperçoit le château du domaine de Saint-Pons.














En 1878, après plusieurs propriétaires, le Domaine de Saint-Pons fut acheté par un industriel aixois, Mr Coueste.


Le domaine offrait à l'époque un des sites les plus remarquables de la région aixoise.







Les dépendances, de l'autre côté du pont, ont un fronton ouvragé, de style Louis XIII, et un vieux portail en fer forgé classique.


Histoire de Ventabren


Période médiévale



PONT DE SAINT-PONS (XIVe siècle)






LE PONT MEDIEVAL

Le pont de Saint-Pons franchit l'Arc au lieu-dit Saint-Pons, 10km à l'ouest d'Aix-en-Provence, à non loin de  l'aqueduc de Roquefavour.


Description

C'est un ouvrage en maçonnerie long de  45m environ et large de 6m, avec quatre arches de 6,80m d'ouverture : trois brisées et une en plein cintre sur la rive droite.

Les avant-becs triangulaires fortement saillants sont chaperonnés. La pile centrale comporte seule un arrière-bec triangulaire qui se poursuit jusqu'au parapet. C'était vraisemblablement aussi le cas pour les avant-becs avant l'élargissement du XVIIIe siècle.

Voir  Plan du pont de Saint-Pons


Histoire

Début du XIVe siècle : construction de l'édifice, avant 1320, d'après l'acte de vente du 15 décembre 1561, par lequel les religieuses de Saint-Barthélémy (les Dominicaines d'Aix) cédaient leur droit de péage à noble Melchior Bourdon. Le domaine, château et dépendances, de cette vieille famille aixoise (qui assura pendant plusieurs siècles de nombreuses charges administratives de la ville : viguiers et consuls, notamment), s'étendait au bord de l'Arc.

En 1674, le péage du pont cesse d'être perçu.

Le 30 décembre 1714,  le comte de Grignan, gouverneur de Provence, décède en ces lieux, à l'hôtellerie située au pied du château.

Entre 1746 et 1764, le pont a été élargi, à I'amont, de 15 pans (devis du 11 mai 1746), soit environ 3,60 m, c'est-à-dire que sa largeur a été plus que doublée pour le "bien des Aixois et l'intérêt du commerce".

Le 16 juin 1944, il est classé monument historique

En 1994, il est restauré sous la direction de M. Sonnier, Architecte en chef des Monuments Historiques.

(Source : Les ponts monuments historiques, Marcel Prade,  Editions Brissaud, Poitiers, 1988; pp. 103.)

Voir  le Pont de Saint-Pons




LE RELAIS DE POSTE

En face du château de Saint-Pons, de l'autre côté du pont, il y avait un Relais de Poste : des chevaux frais y étaient tenus prêts des pour les cavaliers (et plus tard pour les voitures hippomobiles), afin de permettre une vitesse maximale.

Les relais de poste sont les ancêtres du transport public d'aujourd'hui et de La Poste.


Les origines : VIe siècle

Au VIe siècle av. J.-C., selon Xénophon et Hérodote, Cyrus II organise le premier système de relais de poste.

Le système de chevaux et relais apparait en Chine sous la dynastie des Han (IIe siècle av. au IIe siècle ap. J.-C.)

En 27 ap. J.-C. Auguste reprend ce système pour son Cursus publicus, qui reste en place jusqu'à la fin de l'Empire romain d'Occident.

Au XIIIe siècle, Genghis Khan, préserve le système de relais dans la Chine du Nord et le développe dans tout son empire.

En 1260, le sultan Baybars crée son système de relais au Moyen-Orient


En France : XVe siècle

Après la période troublée de la guerre de Cent Ans, le royaume de France a besoin d'une sérieuse réorganisation, en particulier dans le domaine des transports.

En 1464 - par l'édit de Luxies de Louis XI - sont créés des « relais de poste ».

Les routes sont provisoires et aboutissent aux théâtres d'opérations militaires.


Les relais sont espacés en fonction des routes, des reliefs et des nécessités topographiques: entre quatre et cinq lieues (16 à 20 km), rarement plus, et non les « sept lieues » (environ 28 km) communément annoncées.

Ils sont dirigés par des tenants-poste, ancêtres des maîtres de poste. Les « chevaucheurs » ne transportent que la seule correspondance du roi.

En 1506, Louis XII met le service des relais de poste à la disposition des voyageurs.

En 1630, sous Louis XIII, pour améliorer le fonctionnement des postes et protéger les responsables des relais de la concurrence déloyale, sont institués des « maîtres de courriers » agréés disposant de prérogatives.

Sous le règne de Louis XIV le ministre J.-B. Colbert développe le commerce par tous les moyens existants : par mer (ports, compagnies…), par eau (fleuves et canaux) et par terre. L'effort est poursuivi sous le règne de Louis XV. Le réseau routier français est réparé et modernisé ; beaucoup de nouvelles routes - mieux adaptées aux exigences du transport des marchandises et des voyageurs - sont tracées.

En 1672, est créée une "Ferme générale des Postes".

Au début du XIXe siècle, sous le Premier Empire, il existe près de 1 400 maîtres de poste; 16 000 chevaux sont répartis dans les différents relais.

En 1827, sous Charles X, les 2 services publics : "la Poste aux lettres" et "la Poste aux chevaux" sont officiellement associés.

Les relais de poste se transforment petit à petit en écuries, pour permettre la poursuite de l'acheminement du courrier avec des chevaux frais, en auberges pour la restauration du personnel des Postes et des voyageurs, et en gîtes pour leur hébergement.


En 1873, concurrencés par le chemin de fer - plus rapide que la malle-poste et dont le réseau s'étend rapidement sous le Second Empire - les "relais de poste" ferment officiellement.