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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

La voiture de Mr le Curé,ici à Roquefavour, l'aqueduc est en arrière-plan.

















Roquefavour:

Voitures sur le parc de stationnement de l'Hôtel-Restaurant Arquier, un "must" à la Belle-Epoque.















Taxe municipale sur les chiens : Lupus canis était-il alors un signe extérieur de richesse ???













Inauguration de l'électricité, 1924.

Une plaque rappelle cet évènement sur la façade de la mairie de Ventabren, sous la municipalité de Sylvain LEYDIER, avec les noms de tous les membres du Conseil.


Histoire de Ventabren


Période contemporaine





LA VIE ORDINAIRE


Témoignage de 1824 :

Le territoire de Ventabren est de 3910 hectares, dont 800 pour les terres gastes qui sont affermées par la commune pour le pacage des troupeaux. La rivière de l'Arc traverse le territoire mais ne l'arrose pas.

Le canal de La Fare a sa prise  dans le terroir de Ventabren. Le sol est soigneusement cultivé, il est planté en oliviers et amandiers. Dix moulins d'huile travaillent dans les années de récolte. Le blé, le vin et le fourrage ne sont point en proportion des besoins du pays. On a établi à Roquefavour un martinet à cuivre et une blanchisserie de toiles. C'est là toute l'industrie du pays. Les habitants de Ventabren, comme ceux des villages voisins, ne s'occupent que d'agriculture. (p.4)


1856  Le stationnement au village :

« Avis relatif au stationnement des charrettes »

Au terme d'un arrêté du 15 juillet 1856… il a été défendu de laisser stationner dans les rues du village aucune charrette, ni voiture pouvant gêner la circulation soit le jouir, soit la nuit.

…Le premier conseiller municipal chargé de la police locale et rurale de Ventabren invite, en conséquence, à se conformer strictement à ces dispositions. Faute par eux d'y obtempérer, les contrevenants seront poursuivis et punis conformément à la loi… Fait à Ventabren, le 12 avril 1861… (p.10)


1873  L'excellent restaurant Salin :

Cette année-là, le chef de gare disait aux voyageurs qui s'arrêtaient à la gare de Roquefavour : « A Ventabren, vous n'avez qu'à demander le restaurant Salin. Ne vous trompez pas, il est seul. »

Et ajoutant :  « Tout ce qu'on boit est bon, Tout ce qu'on mange est sain»

Ce voyageur raconte :

« L'aspect nous séduisit bien un  peu, et nous remarquâmes tout d'abord, cette jolie mode que j'aime voir pousser au luxe, la propreté»

Le maître des lieux, accueillant,  déclara :

« Si vous êtes là, des Marseillais bien civilisés, vous n'avez que le temps de prendre, un, deux verres d'absinthe, et vous serez servis. »


En 1881, Mr Vérany vante les mérites du climat de Ventabren :

« Ventabren jouit d'un air pur et salubre, et il n'est pas rare de rencontrer des octogénaires vaquant librement aux travaux des champs. La peste, dont Marseille fut si souvent frappée, n'a jamais fait son apparition dans cette commune, cependant des précautions furent prises à certaines époques, notamment en 1738… Gaillard de Longjumeau et le Blanc-Ventabren, seigneur et co-seigneur du lieu, faisant droit à l'arrêt du 23 décembre de l'année précitée, approuvèrent la requête des consuls qui n'avaient aucune marque de dignité pour se faire reconnaître des troupes  et leur assignèrent le port du chaperon rouge, double de vert, et le bourrelet agate.

Le choléra lui-même, ce frère de la peste, a toujours été inconnu dans cette région privilégiée»   (p.5)          


1885  Création de la poste à Ventabren

10 juillet :  Dans sa séance du 28 juin dernier, le Conseil Municipal de Ventabren a émis le vœu qu'un bureau de facteur-boîtier des postes fût créé dans cette localité. Réponse du sous-préfet d'Aix au Maire de Ventabren :

« J'ai l'honneur de vous communiquer l'extrait ci-joint indiquant les conditions auxquelles sont concédées les créations dont il s'agit  et de vous prier de vouloir bien faire prendre par votre Conseil Municipal l'engagement prescrit en pareil cas»  En fait, les communes qui sollicitent la création d'un bureau de facteur-boîtier doivent s'engager à prendre en charge les frais résultant de cette création.  (p. 39)


1882  Coudoux, hameau de Ventabren

Mr Vérany écrit : « Moins favorisé que son frère aîné dont il dépend, ce joli village n'a pas de chemin de noblesse dans son bagage historique ; mais comme tous les derniers nés, c'est à lui qu'on réserve une plus large part de son sourire et de son affection…

Coudoux est relativement un village tout neuf… Assis sur les pentes extrêmes d'une colline exposée au midi, un chemin d'intérêt commun le traverse de l'est à l'ouest.

Coudoux, colline douce, c'est-à-dire « col de miel », parce que les ruches y sont très nombreuse, telle serait son étymologie… d'après les statistiques, on a compté jusqu'à 3000 ruches à la fois.

Le Grand et le Petit Coudoux, deux hameaux réunis, constituent le village, au centre duquel est l'église, érigée en 1710 sous le vocable de Saint-Michel-Archange.

Le cimetière de Coudoux est moins ancien que l'église, on ne le créa qu'en 1770. Les décédés étaient auparavant portés à Ventabren et l'itinéraire que l'on suivait alors, a fait donner à l'un des chemins le nom de « Chemin des Morts »…

On remarque au Grand Coudoux une maison d'assez belle apparence, qui doit remonter au XVIIIe siècle. Mr Léon Pontois en est le propriétaire.

Sur un parcours de quelques kilomètres, le voisinage du canal de Marseille donne au village de Coudoux une certaine fertilité due aux infiltrations à travers le sol. Cette humidité bienfaisante qu'envient les habitants de Ventabren, ne sert qu'à rappeler à ceux-ci les ''promesses d'irrigation qu'on leur a toujours faites et qu'on n'a jamais tenues''»

Ajoutons que les territoires de Coudoux et de Ventabren possédaient des mines de houille dont la richesse était trop problématique pour que l'exploitation en ait été rémunératrice.  (p. 75)

Coudoux a réclamé pendant de longues années son détachement  de la commune de Ventabren et le privilège d'être indépendant ; cela ne s'est pas passé sans heurts, réclamations et procédures… en fin de compte, Coudoux obtient satisfaction par l'arrêté préfectoral du 29 mars 1950.


Années 1900 

Témoignage de Mme Pichotin :  « Ventabren au début du siècle comptait quatre épiciers et deux bouchers : on allait une fois chez l'un, une fois chez l'autre, il fallait bien que tout le monde vive. »


Années 1920  Lutte contre le dépeuplement

« Ventabren serre ses maisons au flanc de la colline que couronnent deux pans de murailles altiers : les ruines du château féodal… La commune étant pauvre dans un pays qui ignore la misère, a dû faire un gros effort pour acquérir les maisons qu'elle fit démolir au cœur du village pour créer une place publique, point immense mais convenable, non pas monumentale mais proprement bitumée et sablée.

D'un vieux moulin à huile, le Conseil municipal a fait une longue salle des fêtes, bien aérée, bien éclairée , gentiment décorée, dotée d'une scène et d'un piano où le Groupe Artistique de Ventabren, qui comprend tous les éléments jeunes, actifs et dévoués de Ventabren, pourra jouer la comédie, voir des films de cinéma, faire de la musique, chanter en chœur, et danser, sans être obligés d'aller aux villes les plus prochaines qui les retiennent trop souvent.

Au bas du village, une coopérative agricole se construit, qui sera le complément économique nécessaire de cette défense artistique contre le fléau du dépeuplement.

Une fête au village s'ensuivit où jeunes gens et jeunes filles, sous la direction de Mr Carbonneau Hippolyte, dansèrent une farandole charmante… »

Au dessert, Mr Jouval, Conseiller Général, félicita Mr Devaux, Maire, au nom du département. Le bâtonnier Wulfran Jauffret exprima la gratitude unanime à l'animateur considérable que fut Mr Devaux…  (D'après Merry Bromberger, chroniqueur de l'époque p. 46)

                                           

Les premières automobiles

Mme Pichotin : « On allait au marché à Aix avec une voiture qui venait de La Fare. Il fallait deux heures. On pouvait monter à cinq, mais à la montée, il fallait descendre pour pousser. »  (p. 52-53)



CALAMITES NATURELLES


1820  Le froid

Gel et mortalité des oliviers : 12 688 oliviers gelés dans la commune.

1872  Le feu

En juinun  incendie a éclaté dans la forêt communale, au quartier de Roquefavour : 380 pins, de dimension moyenne, sont morts.

1903  La tempête

Nuit du 6 au 7 novembre : un cyclone endommagea sérieusement l'éolienne.

1909  Le tremblement de terre

Certaines maisons du village et des hameaux ont été endommagées : « J'ai l'honneur de faire connaître à Mr le Maire de Ventabren que je viens de recevoir un état pour secours aux victimes du tremblement de terre… » Note du Percepteur de Berre en date du 18 mai 1912, douze familles ont été indemnisées sur la commune.  (p. 54)

1933  La foudre tombe sur le clocher

Les cloches de Ventatren sont toutes tombées au sol, il a fallu les remplacer.

1956  Le froid

Gel des oliviers, selon Mr Honnorat, la surface plantée d'oliviers a beaucoup diminué par la suite  Dans le quartier des Vences, le plus froid de la commune, trois platanes sur quatre ont éclaté, selon Mr_________.



TAXES


La gabelle, taxe sur le sel

(de l'ancien provençal gabela, emprunté à l'arabe kabala )

Instituée comme une taxe temporaire par saint Louis en 1246, elle est finalement supprimée en 1945. Les gabelous se chargeaient de la récolte de la gabelle.

Les braconniers du sel : pour éviter de payer la taxe sur le sel et tirer profit de sa vente illégale, certains aventureux n'hésitaient pas à en faire de la contrebande. Ila allaient le chercher clandestinement à l'Etang de Berre pour l'acheminer vers les Alpes où les Gavots en demandaient pour leurs troupeaux.

L'entreprise était périlleuse car les gabelous étaient vigilants et la loi était sévère. Alors, comme les contrebandiers connaissaient bien le pays, on raconte dans le village qu'ils ménageaient des cachettes dans les descentes des puits, entre la margelle et le niveau d'eau, en pratiquant des niches dans la paroi, soit pour cacher leur marchandise, soit pour s'y cacher eux-mêmes.

Quand le sel pénétrait dans la maison, on le cachait dans une chaise dont le siège n'était qu'une boîte avec rabattant. On y faisait asseoir en permanence la « mamée » de la famille et quand les gabelous venaient perquisitionner -ce qui était fréquent-, le respect leur interdisait de faire lever une pauvre vieille et le sel était sauvé ainsi que les contrebandiers. (p.56)


L'impôt sur les portes et fenêtres :

Si, en vous promenant dans les rues de Ventabren ou d'un autre village, vous découvrez des fenêtres qui ont été murées sur les façades des maisons, ne demandez plus pourquoi… On payait les travaux pour boucher les ouvertures, mais on économisait sur l'impôt des portes et fenêtres.


Taxe sur les chiens en 1860

Au XIXe siècle il était donc habituel de taxer le meilleur "ami de l'homme"... voilà une taxe au moins qui n'a pas duré.


ARTISTES et  ECRIVAINS


Personnalités liées à la commune

-   Raymond Normand (1919-2000), peintre impressionniste français.

-   Édouard Peisson (1896-1963), écrivain français, spécialisé dans le roman maritime.

Mort subitement à Ventabren en 1963, au pied d'un pin dans la pinède des Marseillais. Il était l'auteur de romans consacrés à des récits d'aventures maritimes : Hans le marin 1930 ; Parti de Liverpool 1932 ; Le quart de nuit 1960. Le père d'Edouard Peïsson (1866-1939)  poète sous le pseudonyme d'Odysse Richemont est enterré à Ventabren. Il avait demandé que l'on inscrive sur sa tombe ces vers : « Ici dort, attendant que sonne  /  Le réveil de l'éternel jour  /  Le Troubadour de la Madone  /  Elle fut son unique amour. »


(Source :  Ventabren Autrefois, Evelyne DURIN, 1995, Office de la Culture et du Tourisme de Ventabren)