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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

La montée du Prieuré est très pentue, et mène aux ruines du château.











La date de construction du Prieuré est inscrite dans la pierre.

















Blason des Borrilly :

« D'azur, semé de France, au baudrier de porte épée du sacre de Louis XIII ; coupé d'or, au chevron d'azur, accompagné en pointe d'une étoile de gueules. »


Boniface Borrilly ajouta la devise :

Totus me videat, gestet, miretur et orbis

(Que tout l'univers me voie, me célèbre et m'admire)


Au-dessus de l'entrée du Prieuré, on voit les armoiries des Borrilly.







Au fond de la ruelle, l'escalier qui mène

à la terrasse du Prieuré où se trouve un petit jardin.












Entrée de la maison prieurale, rebâtie par Michel Borély, que ce dernier légua à la paroisse en 1688.


Patrimoine sacré


Le Prieuré de Ventabren





Dépendance de Montmajour

La paroisse de Ventabren demeura pendant des siècles sous la dépendance des prieurs de Montmajour (certains furent en même temps prieurs de Roquefavour)

L'abbaye bénédictine de Montmajour (948  fondation - 1405  rattachement  à l'archevêché d'Arles) était devenue l'une des plus riches et des plus puissantes parmi les établissements religieux fondés dans le midi. 

Voir l' Eglise provençale au Moyen Age :

La réforme du XIe siècle, l'essor des abbayes


Rayonnant de tous côtés, elle avait des biens disséminés sur une large étendue. Pour régir ses terres et percevoir les dîmes qui lui revenaient, l'abbé de Montmajour avait placé en plusieurs endroits des prieurs qui représentaient la maison mère et recevaient en son nom tant les impôts que les donations que l'on trouvait moyen de multiplier en leur faveur.

Une fois institués, ces prieurs finirent par se faire attribuer le gouvernement de la plupart des églises rurales de la Provence.


En 1598, l'un d'eux institue comme curé de Ventabren, Sébastien Chaudoin, il lui assigne même des revenus et lui donne une vigne.


En 1622, un arrête de la chambre des vacations donne aux prieurs de ce village la qualité de coseigneurs.


Louis XIII arriva à Aix le 9 novembre 1622 et y fut reçu « comme un dieu ». Il visita le cabinet du notaire Borrilly et fut frappé d'étonnement à la vue de ses richesses. Il voulut laisser à Borrilly une marque de sa satisfaction et de sa munificence et lui fit remettre un baudrier qui lui avait servi lors de la cérémonie de son sacre, baudrier qui fut ajouté au blason des Borilly.

Vers le milieu du XVIIe siècle, Michel Borrilly, prieur de Ventabren et protonotaire du Saint-Siège apostolique, fait construire les grosses œuvres du prieuré. En 1713, le prieur obtient d'avoir droit de préséance sur le desservant.


En 1718, les marguilliers doivent rendre leurs comptes dans la maison prieurale et le vicaire est invité à y assiter… si bon lui semble.

En 1719, le vicaire Bracquety adresse à l'Archevêque une requête demandant que le prieur ne s'ingère plus dans les affaires curiales.

Les prieurs de Ventabren disparurent avec la sécularisation de l'abbaye de Montmajour à la Révolution.


Après la Révolution

En 1824, le prieuré est cédé par jacques Rouard à son fils Jean-Louis Martin.

En 1827, Mme Vial achète le prieuré puis en mourant le laisse à Auguste Vial, ancien officier.

En 1848, le 20 octobre, messire Jacques Martin, prêtre desservant à St Honorat, acquiert le prieuré, Lucius Martin en hérite à sa mort en 1868.

En 1880, Félix Vérany achète le prieuré avec une petite maison contigüe ; il écrit son livre « Roquefavour-Ventabren » en octobre 1881, où il précise : « A gauche, en quittant le cimetière pour descendre au village, on voit le presbytère, approprié avec soin sous l'administration du maire F. Laplace fils aîné. C'était une annexe du prieuré… »

Enfin plus tard une école de garçons y est établie, puis un vauxhall  (jardin public avec bal et concert).


(Source :  Ventabren Autrefois, Evelyne DURIN, 1995, Office de la Culture et du Tourisme de Ventabren)


Prieurs notables

Selon l'Abbé Constantin, le prieuré de Ventabren, dont les revenus s'élevaient à 2,600 livres, comptait parmi les meilleurs bénéfices de Montmajour. Après N.-D. du Bousquet, à Pourrières, relevant de Saint-Victor, c'était le plus riche bénéfice régulier du diocèse.

 Le prieur était coseigneur du pays et nommait le curé. (p.412)

Des noms connus sont inscrits sur la liste des prieurs de Ventabren, ceux de Saint-Jean, de l'Hospital, de Blacas, etc.

 

_ Présent au synode de 1421, le vicaire de « Ventabrens ».

_ En 1501, le prieur Raymond Ricard fut un des conseillers-clercs nommés à l'institution du Parlement.

_ En 1688, Michel Borély, prieur et proronotaire du Saint-Siège apostolique, légua à la paroisse divers biens parmi lesquels la maison prieurale qu'il avait rebâtie, 1,800 livres aux pauvres malades, 3,060 livres, « voulant et entendant que cette somme soit employée annuellement à marier cinq pauvres filles, nées et baptisées dans ledit lieu, à l'honneur des cinq Plaies de Notre Sauveur, donnant à chacune 30 livres en augment de ses droits, et le lendemain de chaque mariage desdites filles, le vicaire sera tenu de dire une grand'messe en l'honneur de la Sainte Vierge,… au cas qu'il n'y eut pas dans l'an pour marier les cinq filles, ladite pension sera employée à mettre cinq enfants en métier leur donnant 10 écus à chacun, et s'il n'y avait pas pour mettre lesdits enfants en métier, ladite somme sera employée à des aumônes et habiller des pauvres enfants ou filles, soit à les secourir en leurs pressantes nécessités… » 

(p.413)

_ 1790, archiprêtré d'Aix, 1000 hab., curé, vicaire. Le curé était nommé par le prieur qui était un moine de Montmajour choisi par son abbé. Il avait 1020 livres de revenu, mais payait le vicaire, le clerc, le pain et le vin du sacrifice : il lui restait net 720 livres. Bureau de charité administré par le curé et cinq amovibles, réunions à la cure. 

_ 1890, archidiaconé d'Aix, doyenné de Berre, 630 hab., un curé-desservant. Sœurs de l'Enfant-Jésus, du Puy, tenant école depuis 1881.


(Source : Les Paroisses du diocèse d'Aix, leurs souvenirs et leurs monuments, Abbé M. Constantin, vicaire à St Rémy, septembre 1890)