La croix, symbole éminent du christianisme très souvent associé aux décorations civiles les plus hautes, rappelle les "racines chrétiennes" millénaires de l'Europe.
Quatre membres du Conseil municipal junior ont lu le témoignage poignant d'un déporté, rescapé de Auschwitz puis Buckenwald, Léon Zyguel (1927-2015).
La Vie Paroissiale
Journée nationale des victimes et héros de la déportation
→ Dimanche 26 avril 2015
MONUMENT AUX MORTS
Ce 26 avril 2015, quatre jeunes du Conseil municipal junior ont lu le témoignage poignant d’un déporté à Auschwitz, puis à Buckenwald. La Journée nationale des victimes et héros de la déportation avait cette année une singulière résonance puisque le 12 avril, le pape François dénonçait le premier génocide du XXe siècle - l'extermination de 1.500.000 arméniens par l'Empire Ottoman - et 3 jours plus tôt, le 23 avril 2015, tour à tour, le Président allemand et le Parlement autrichien, reconnaissaient le génocide arménien (l'Allemagne impériale et l'Empire austro-hongrois étaient jusqu'à 1918 les alliés de Mehmed V, 35e et avant-dernier sultan ottoman, également 99e calife du monde musulman).
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Le génocide arménien, qui avait pris la forme d'une déportation, avec les "marches de la mort" organisées par les Jeunes Turcs, apparaît aujourd'hui comme un précurseur du génocide juif sous le régime nazi - lequel s'inscrivait aussi dans un vaste plan d'épuration ethnique.
L'exposition photo du génocide arménien à l'Office de Tourisme d'Aix-en-Provence (du 23 avril au 07 mai) rappelle à s'y méprendre les images épouvantables - et plus connues – des déportés, juifs et non juifs, massacrés sous le IIIe Reich.
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Le long silence coupable des nations devant les crimes contre l'humanité, il y a cent ans pour les Arméniens, il y a 20 ans pour les Tutsis, et aujourd'hui pour les Chrétiens d'Afrique, d'Orient et d'Asie, montre que rien ne change malgré les grandes déclarations officielles. Le génocide des Juifs, quant à lui, n'a pas pu être occulté, à cause de la découverte des camps de la mort par les Alliés en 1945, et des images qui ont immédiatement documenté l'indicible.
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En 1968, à l’ONU, les crimes contre l’humanité ont été déclarés imprescriptibles. Si le génocide arménien a été reconnu par de nombreux pays, l’Urugay - le premier - en 1982, le Parlement européen en 1987, et la France en 2001, plusieurs grandes nations ne l’ont toujours pas reconnu. Le moment viendra sans doute où la Journée nationale du souvenir de la déportation, instaurée en1954 pour la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration nazis, inclura aussi les victimes déportées - longtemps oubliées - du premier génocide du XXe siècle.
1 VOIR les séquences vidéo sur youtube
1 → La commémoration au cimetière
2 → La lecture d'un texte de déporté
La Vie Paroissiale
Chemin de Croix dans la colline, jusqu'à la grotte du Loup
→ Vendredi Saint 29 mars 2013
Les enfants du Caté et leurs parents étaient conviés à ce chemin de croix nocturne, et une bonne trentaine de personnes ont accompagné le père François-Régis, porté la croix de bois, lu les textes d'Evangile, écouté les commentaires éclairés du père, prié et chanté sur ce chemin qui longe la colline au-dessus de La Fare, passe en contrebas des ruines du Castellas et arrive finalement à la grotte dite "du Loup".
VOIR Vendredi Saint, la Passion du Seigneur
