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LE DEBARQUEMENT DE PROVENCE  -  Aout 1944


Le débarquement en Provence (nom de code Anvil Dragoon) est mené à partir du 15 août 1944 par les troupes alliées dans le sud-est de la France (entre Toulon et Cannes).

À l'origine appelée Anvil (enclume en anglais), le nom a été changé en Dragoon par Winston Churchill qui était contre ce débarquement (il déclara y avoir été contraint, ''dragooned''), et préférait une percée des troupes déployées sur le front d'Italie vers les Balkans afin de prendre en tenaille l'armée allemande en Europe centrale et d'arriver à Berlin avant les Soviétiques. Il s'oppose notamment à de Gaulle, qui menace de retirer les divisions françaises du front italien.

Les objectifs étaient de libérer Toulon, Marseille puis de remonter le Rhône jusqu'à effectuer la jonction avec les forces de l'opération Overlord débarquées en Normandie.

L'opération Dragoon incluait un atterrissage de planeurs (opération Dove) et un faux débarquement dans le nord de l'Italie (opération Span). La défense allemande composée de la XIXe armée (essentiellement des troupes étrangères) est dégarnie, notamment de la 9e Panzerdivision, à la suite de l'envoi de renforts vers le front de Normandie.

À la suite de ce débarquement et de sa rapide progression, Hitler opère un repli pour éviter l'encerclement mais ordonne la destruction des ports de Toulon et Marseille et de garder ces deux villes.


La VIIe armée US  commandée par le général Alexander Patch, comprend :

Le 6e corps US :

→  les 3e, 36e, 45e D.I. américaines ;

→  la 1st Special Service Force, unité mixte canado-américaine, semi-régulière.

L'armée B du général de Lattre de Tassigny, avec :

→  la 1re  DFL du général Brosset ;

→  la 3e  DIA du général Monsabert ;

→  la 1re  DB du général du Vigier.

Les trois quarts de la Force Garbo sont sous commandement français avec pour moitié des troupes des colonies.

L'objectif est de faire une poussée vers Toulon. Dans les jours suivants, l'armée B est complétée par :

→  la 9e DIC du général Magnan ;

deux groupements de Tabors marocains du général Guillaume ;

→  la 2e DIM du général Dody ;

→  la 4e DIMM du général Sevez ;

→  la 5e DB du général de Vernejoul.



L'assaut aérien

Un parachutage d'hommes et de matériel (partis d'Italie) entre le Muy et la Motte avec 5 000 parachutistes de la 2e Brigade indépendante britannique et des planeurs américains pour les véhicules. L'objectif est de s'emparer du Muy et des hauteurs de Grimaud pour empêcher l'afflux de renforts ennemis depuis l'Ouest.


L'assaut aéronaval

À l'aube du 15 août 1944, les Alliés déploient la Task Force 88 au large de la Provence. Cette force tactique a pour mission d'assurer la couverture aérienne du débarquement dans un premier temps, puis d'aider les troupes débarquées dans leur progression dans un deuxième temps.


L'assaut naval

L'assaut naval a lieu entre Toulon et Cannes :  880 navires anglo-américains, 34 français et 1 370 navires pour le débarquement.

Durant la nuit du 14 au 15 août 1944, les commandos français sont débarqués sur les flancs du futur débarquement :

→  au Nord Force Rosie (groupe naval d'assaut français, capitaine de frégate Seriot) débarque à Miramar pour couper la route aux renforts allemands venant de l'est ;

→  au Sud, Force Romeo, un groupe français des commandos d'Afrique du lieutenant-colonel Bouvet, débarque de part et d'autre du cap Nègre. La première plage foulée par les commandos d'Afrique est celle du Rayol-Canadel-sur-Mer, choisie pour son grand escalier, repérable de loin.

→  La Force Sitka constituée de la 1st Special Service Force et commandée par le Colonel Edwin E. Walker se charge la même nuit de détruire les batteries des îles côtières de Port-Cros et du Levant situées devant Hyères.

→  La Force Kodak du Général Lucian Truscott inclut les trois divisions d'infanterie américaines.

Les troupes d'assaut du 6e Corps Américain sont elles-mêmes divisées en trois forces :

→  La Force Alpha du général John W. O'Daniel, composée de la 3e Division d'infanterie et du Combat Command 1 de la 1re division blindée française du général Sudre, débarque du côté Ouest sur les plages de la baie de Cavalaire (à Cavalaire et à La Croix-Valmer et de Pampelonne (à Ramatuelle) ;

→  La Force Delta du général William W. Eagles, composée de la 45e division d'infanterie, débarque à Sainte-Maxime (plage de la La Nartelle) ;

→  La Force Camel du général John E. Dahlquist, composée de la 36e division d'infanterie, du côté Est sur trois plages différentes : Fréjus, face à la base aéronavale, au Dramont et sur la plage d'Anthéor.

L'objectif était de débarquer et de constituer une ligne de front de vingt-cinq kilomètres de profondeur (appelée Blue Line), puis d'avancer vers la vallée du Rhône et prendre contact avec le 2e corps d'armée français.


La progression

Un objectif du débarquement en Provence est de créer un nouveau front en France, un autre est de détruire la XIXe armée allemande, chargée de la défense du sud-est de la France.

Les 3e et 45e D.I. US ont pour objectif de pousser vers la vallée du Rhône, alors que l'armée française de la Libération doit libérer les ports de Toulon et Marseille.

Pour réaliser le second objectif - la destruction des forces allemandes - une force blindée, la Task Force Butler, doit progresser vers le nord, depuis Draguignan, via Riez, puis Digne et Sisteron, et obliquer vers le Rhône à Aspres-sur-Buech, et ainsi couper la retraite des forces allemandes, dans ce qui sera la bataille de Montélimar.


En deux semaines la Provence est  libérée : Digne et Sisteron le 19 août, Gap le 20 août. Grenoble le 22 août (soit 83 jours avant la date prévue, Toulon le 23 août, Montélimar et Nice le 28 août et Marseille le 29 août.

Les forces alliées, remontant la vallée du Rhône, rejoignent le 12 septembre, au cœur de la Bourgogne, celles du front de l'ouest.


La progression principale se fait vers le Nord, laissant sur son flanc Est un front au niveau des cols alpins, qui n'est pas un objectif immédiat pour les états-majors alliés. Des unités allemandes venues d'Italie et chassées de Provence s'y réfugient, notamment dans les différents ouvrages et forts qui constituaient la ligne Maginot alpine.

Les derniers combats pour libérer la région ont lieu fin avril 1945. Les forts de la vallée de l'Ubaye, les ouvrages Maginot de Saint-Ours et Roche-la-Croix, ne sont repris aux Allemands qu'entre les 23 et 24 avril par les forces françaises aidées de l'armée américaine, soit huit mois après le débarquement sur les côtes du Var, alors que les derniers combats ont lieu en Allemagne.

  

SALON-DE-PROVENCE _ Fontaine Moussue face à la Porte de l'Horloge, Porte du Bourg Neuf  et Hôtel de Ville,  la foule des Salonais se masse sur le parcours du convoi ...

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CONVOI DE LA LIBERATION _ La Jeep, "véhicule de reconnaissance léger idéal" voulu par le gouvernement des Etats-Unis pour l'armée, fut fabriquée à 637 770 exemplaires par Willis et Ford entre 1941 et 1945 ... empattement de 1m494 pour rouler sur voie ferrée !

CONVOI DE LA LIBERATION _ Emblèmatique aussi des années 1940, l'increvable Traction Avant fut produite à par Citroën à 760 000 exemplaires, entre 1934 et 1957.

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CONVOI DE LA LIBERATION _ Le command-car du lieutenant- général Alexander Patch (trois étoiles), patron de la VIIe Armée US  jusqu'en mai 1945.

LE GRAND ORGUE _  Durant tout l'été, Saint-Rémois et visiteurs viennent en foule à la Collégiale Saint-Martin écouter des chefs d'oeuvres de la musique sacrée  interprétés par les plus grands organistes du moment.

CONVOI DE LA LIBERATION _ Camion du génie, coiffé d'une mitrailleuse  et Jeep couleur sable (Campagne d'Afrique).

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SALON-DE-PROVENCE _ Après le passage du convoi militaire et le vacarme des sirènes, Salon retrouve son calme provençal, au pied du château de l'Emperi qui se dresse dans la lueur incertaine du crépuscule.

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1        →   Arrivée du convoi de la Libération


2        →   Cérémonie protocolaire devant l'Hôtel de Ville

2              - vidéo publiée par la mairie de Salon -

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Evènements



                                                                                                

Libération de Salon-de-Provence 1944

Vendredi 22 août 2014


70e ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION


Les Salonais ont revisité leur histoire, en célébrant la libération de la ville pendant la Seconde Guerre mondiale (le 22 août 1944).

Devant un public nombreux, un défilé de véhicules d'époque a sillonné les cours du centre-ville".


"Chaque année, cette journée d'août nous rappelle que la liberté a été arrachée au prix de nombreux sacrifices humains, a déclaré, Nicolas Isnard, maire de Salon-de-Provence. Des enfants de la patrie et d'ailleurs sont morts pour que nous puissions aujourd'hui penser et vivre librement. Des femmes et des hommes sont morts parce que la barbarie menaçait la liberté."...


La journée de commémoration s'est conclue par le grand spectacle "Les légendes de la soul", avec l' orchestre "Les Mélomanes".


SOURCE /  Site de la mairie de Salon-de-Provence

www.salondeprovence.fr/index.php/mairiet/586-mairieactu2