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Diocèse

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Plan de Coudoux

Les sites archéologiques.


Carte Archéologique de la Gaule, l'Etang de Berre, (p. 340)

  

MALVALLAT

épitaphe gallo-grecque de Sekeios :

Inscription sur cippe en calcaire, (haut. 1,18m, larg. 0,50m ; épais. 0,32m).

Caractères grecs sur deux lignes intactes « Sekeios fils de Dougilos ». Noter que le nom de Dougillos est attesté sur des monnaies indigènes trouvées à Roquefavour et à Vitrolles.


(cliché CNRS Guéry, Centre Camille Jullian)

MALVALLAT

épitaphe gallo-grecque d'Athestas :

inscription sur cippe rectangulaire en calcaire, se rétrécissant vers le haut. La stèle étant plantée dans le jardin d'un particulier, sa hauteur n'a pu être mesurée (haut.min. 0,59m, larg. 3,37 à 0,45m ; épais. 0,23 à 0,30m). Caractères grecs sur trois lignes «  Atesthas fils de Smertourix ».


(cliché CNRS Guéry, Centre Camille Jullian)

VAUTUBIERE

Un bâtiment, dégagé lors des fouilles, composé d'un balnéaire et de sa chambre de chauffe, d'un four à pain et d'une pièce à vocation indéterminée, occupe une position décentrée.


a) petits thermes     





b) four à pain


(clichés CNRS A. Chéné, Centre Camille Jullian)


Carte Archéologique de la Gaule, l'Etang de Berre, (p. 340)


Histoire de Coudoux


archéologie et antiquité




Les sites de Vautubière, du Malvallat, de Saint-Michel, le Chemin du Poissonnier, illustrent l'occupation de Coudoux dès la plus haute antiquité, successivement par les Ligures, les Grecs, les Salyens, les Romains.

                          

1* ) La villa de Vautubière

Au lieu-dit La Vautubière, au débouché du vallon portant le même nom, sur le flanc sud du chaînon de La Fare, se trouve une villa occupée de la fin du 1er siècle av. J.-C. au Ve siècle ap. J.-C., fouille des années 1960.

Des travaux agricoles avaient déjà fait apparaître en 1929 divers vestiges (ossements, céramiques) et objets : par exemple, une ébauche de chapiteau en calcaire et un orbis de trapetum également en calcaire, qui montre que l'établissement a eu, à un moment donné, une activité oléicole. De nombreuses scories de fer trouvées en surface témoignent aussi d'une activité métallurgique.


Les prospections révèlent deux zones de concentrations de vestiges…

Un premier balnéaire modeste, qui semble avoir été construit dans la 2e moitié du Ier siècle, est étendu ensuite par la création d'une cuisine et de son four à pain dans le courant du IIe siècle. Le bâtiment est abandonné dans le courant du IIIe siècle. Les recherches ont livré des fragments de campanienne A. de sigillée italique et du sud de la Gaule, de sigillée claire A, B et C, de luisante et de sigillée tardive, d'africaine de cuisine, de céramique commune grise tardive. Les amphores sont représentées par des bords de Dressel 2-4, Dressel 20. Gauloise 4 (ces dernières provenant probablement d'après la pâte, des ateliers de Velaux). Il faut noter aussi un gobelet en verre de couleur olivâtre à bord coupé.


2* ) Les  cippes du Malvallat

Au lieu-dit Le Rouet, en 1971 lors d'un déversement du canal de Provence, la destruction d'une partie d'un mur en gros appareil qui longeait le ruisseau du Malvallat a permis  la mise à jour de plusieurs blocs, remployés dans ce mur.


Les blocs qui étaient accessibles ont été étudiés… deux d'entre eux portent une épitaphe gallo-grecque, un troisième une épitaphe fragmentaire en gallo-latin, et plusieurs blocs sont anépigraphes :

1 - Inscription gallo-grecque d' Athestas, (ci-contre)

2 - Inscription gallo-grecque de Sekeios,  (ci-contre)

3 - Inscription gallo-latine sur cippe fragmentaire… Le texte comporte trois lignes dont les quelques lettres manquantes sont restituables avec certitude : « Boudilatis, fille de Lemisunos ».

4 - Deux cippes anépigraphes étaient également réemployés dans le même mur. Tous deux possédaient une base fruste, destinée à être enterrée. A ces deux éléments était associé un fragment de tuile plate en calcaire qui a pu appartenir à un édicule funéraire.


3* ) L'autel votif de Font Pétugue

Au lieu-dit Font Pétugue, lors de travaux, un petit autel votif a été mis au jour (32cm x 19,8cm x 15 cm). Il comporte une base et un couronnement moulurés, et au sommet une patère. L'inscription se lit sans difficulté : Vitiocelo / Donnia G(ai) / liberta / Vera / v(otum) s(olvit) l(ibens m(erito).

Cette inscription nous fait connaître le nom d'un dieu jusqu'à présent inconnu, Vitocelus, peut-être une divinité des sources, puisque nous sommes au voisinage d'une source. L'autre intérêt de l'inscription est dans la dénomination de la dédicante, Donnia ; le gentilice, d'origine celtique, n'est pas très fréquent en Narbonnaise. Mais c'est celui qui apparaît sur la double inscription des arcs du Pont-Flavien (St Chamas).

L'autel de Coudoux et la double inscription de Saint-Chamas peuvent être contemporains. On peut donc penser que Donnia vera a été affranchie par un Caius Donnius qui pourrait appartenir à la famille de l'évergète qui a fait élever les arcs du Pont-Flavien.


4* )  Les cippes de Saint Hilaire

Au lieu-dit Saint-Hilaire, lors de la construction de l'autoroute A8, en 1968, un témoin a vu une pelleteuse mettre au jour une vingtaine de cippes et les réenAfouir immédiatement dans les remblais d'aménagement. On ignore s'ils étaient inscrits ou anépigraphes. La location demeure approximative.


(Source : Carte Archéologique de la Gaule, l'Etang de Berre, p. 340-341

Pré-invention archéologique publiée sous la responsabilité de Michel Provost, professeur d'histoire romaine à l'Université d'Avignon. Diffusion : Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris 1996)




Le site de Saint-Michel

Des vestiges de l'occupation romaine sont signalés par H. de Gérin-Ricard et Arnaud d'Agnel dans Les antiquités de la basse vallée de l'Arc : « d'abondants vestiges antiques jonchent , sur un hectare environ, le sol d'un verger d'oliviers. Nous y avons rencontré des pierres taillées, un assez gros fragment de vase en verre épais, tessons de poterie campanienne, samienne sans dessins, tegulo, imbricoe, dolia, moulin en basalte, etc. quant à l'autel que l'on suppose à Apollon et à longue épitaphe de basse époque mentionnés par Peiresc [Apollini / T(itus) Aelius / Glaphyr(us) / l(ibens) m(erito)], ils ne s'y trouvent plus. »


Un chemin saunier

Au sud de la commune,  le Chemin des Pauvres Filles et le Chemin du Poissonnier suivent en gros l'itinéraire emprunté par les Salyens qui faisaient le commerce du sel entre la région des étangs de Berre et l'intérieur du pays vers Coudoux via Eguilles, Saint-Cannat…


(Source : Coudoux    « Le Temps Retrouvé », Michèle ROUARD & Christiane et Pierre BERTIN, 2000, Editions Equinoxe, 13570 Barbentane)