Description
Oratoire de Jarry
L'oratoire de Jarry, à l'entrée du chemin de Jarry, est très ancien ; il est taillé dans la pierre de Coudoux, cachée sous le crépi.
Oratoire de Saint-Antoine
Cet oratoire est situé à l'entrée du Petit Coudoux, croisement de la route de La Fare et de la montée de l'Oratoire. Il est taillé dans la pierre de Coudoux, et surélevé de trois marches. Le haut est constitué d'une niche carrée avec pilastres surmontés d'une corniche moulurée et d'un fronton orné d'une tête d'ange sculptée. On peut lire gravé dans la pierre : « 1690, restauré en 1824 et en 1914 ».
A l'époque de la mine, il y eut des échanges de terres entre la société de la mine et des coudouciens. Le 28 août 1917, Wulfran Jauffret note dans son journal : « Je donne Saint-Michel et les Pauvres Filles … en échange je reçois l'oratoire de Saint-Antoine et la terre de l'oratoire… en fait, l'oratoire était à M. Ricard, mais les terrain environnant était possédé et cultivé par Victorin Silvestre et avant lui, par Edouard Jauffret.
Calvaire du Petit Coudoux
Calvaire se dresse à l'entrée du Petit Coudoux, en avant de l'ancien « Cercle de l'Union ». La date de 1872 est gravée dans la pierre.
On remarque que la croix de mission d'origine, très ouvragée, a été remplacée par une autre croix métallique, très sobre.
Calvaire de 1777
Ce calvaire se trouve à l'entrée du chemin qui mène à la Bastide Neuve au lieu où il coupe l'ancien chemin de Saint-Cannat à Coudoux. Sur la pierre est gravée la date de 1777. Alors qu'il s'écroulait, le socle fut restauré par Noël Brunerie avant sa mort.
Croix de 1851
Cette croix du Jubilé 1851 est sur le côté gauche de lafaçade de l'église Saint-Michel.
Croix de mission 1911
Cette croix fut érigée lors de la mission de 1911 à l'entrée de la propriété des Gabriel au Grand Coudoux.
Sur le socle on peut lire l'inscription gravée dans la pierre : "
SALUT !
O CHRIST !
NOTRE UNIQUE
ESPERANCE !
Mission 1911
Croix et Oratoires
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Dans la préface de l'ouvrage sur les 'Oratoires des Alpes de Haute-Provence' le Professeur Jean CHÉLINI écrit :
« La culture française plonge ses racines dans le christianisme millénaire qui l'a façonnée et lui a donné son originalité. La transmission du patrimoine culturel chrétien appartient autant à l'État qu'à l'Église et à tous les Français. »
Bien qu'ils soient nombreux au bord de nos routes, ils sont souvent ignorés, et le voyageur passe devant sans les remarquer. Ils sont pourtant la mémoire de nos villages.
Érigés en accomplissement d'un vœu, pour remercier d'une grâce accordée ou plus simplement pour honorer la très Sainte Vierge Marie, mère de Dieu ou le Saint auxquels ils sont dédiés, leur emplacement et leur environnement ne sont pas fortuits ; placés en évidence à un carrefour, à un col, à un passage périlleux ; indicateurs d'un sentier conduisant à un ermitage ou une chapelle lieu de pèlerinage ils nous invitent au recueillement et à la prière, en faisant une halte sur les sentiers de la foi.
Ils font partie des paysages de nos pays et de notre patrimoine religieux et artistique. Il importe donc de les faire mieux connaître afin de motiver les populations et les élus locaux sur l'importance de ce riche patrimoine.
Construits pour nous protéger, il nous appartient de préserver ces modestes édicules pour les transmettre aux générations futures.