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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Velaux

Louis XVI (1754-1793)

Portrait de 1776, par Joseph-Siffred Duplessis, Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon.


Louis XVI, petit-fils de Louis XV auquel il succède en 1774 et frère aîné des futurs rois Louis XVIII et Charles X, est le dernier monarque absolu de la dynastie des Bourbons. La reine, Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine,

condamnée à mort pour haute trahison, est guillotinée le 16 octobre 1793




Prise de la Bastille (14 juillet 1989)

tableau de Jean-Pierre Houël (1735-1813)

Le président de l'Assemblée Constituante le 14 juillet 1789 est l'abbé Grégoire.

La Fête de la Fédération fut organisée le 14 juillet 1790, premier anniversaire de l'évènement, lequel est commémoré chaque année depuis 1880, lors de la Fête nationale française du Quatorze Juillet.


Exécution de Louis XVI, roi de France

(d'après une gravure allemande, 1793


Elle eut lieu le 21 janvier 1793 à 10h22, à Paris, sur la place de la Révolution (ancienne place Louis XV, devenue en 1795 la place de la Concorde).

Louis XVI a été amené à l'échafaud en carosse, et Marie-Antoinette, en charette.



Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (1789)

Représentation par Le Barbier, Musée Carnavalet, Paris

La Fayette fut le premier à présenter un projet de Déclaration en France, projet qui avait été discuté avec Thomas Jefferson, l'un des Pères fondateurs des Etats-Unis, et la Déclaration française peut être comparée au Préambule de la Déclaration d'indépen-dance des États-Unis de 1776.


Guillotine

Joseph Ignace Guillotin (1738-1814), médecin et homme politique, est connu pour avoir fait adopter la guillotine, sous la Révolution française, comme mode unique d'exécution capitale.


En septembre 1977, elle est utilisée pour la dernière fois dans l'hexagone à la prison des Baumettes, puis remisée à la prison de Fresnes, après l'abolition de la peine de mort en 1981.

On estime à 100 000 les victimes de la Terreur en France, dont 17 000 ont été guillotonées.


Robespierre (1758-1794)

Portrait de Maximilien Robespierre, École française du XVIIIe siècle, musée Carnavalet, Paris


La Terreur révolutionnaire s'étale sur deux périodes « visibles » : la première, de la chute de la royauté à la victoire de Valmy (20 septembre 1792). La seconde ou « Grande Terreur », commence avec l'élimination des députés girondins (mai-juin 1793) et prend fin avec l'exécution de Robespierre, le 30 juillet 1794.



Bonaparte (1769-1821)

Bonaparte au pont d'Arcole, 1796, par Antoine-Jean Gros,  Musée du Louvre, Paris


Nommé Général de Brigade à 24 ans, Bonaparte gagne en 1796 la bataille d'Arcole  qui l'oppose à l'armée autrichienne, fait d'armes immortalisé par A.J. Gros.

La statue de bronze du "Tambour d'Arcole" à Cadenet (84) rappelle qu'André Etienne, enfant du pays, était à Arcole.


(PHOTOS du web)


Histoire de Velaux


Période moderne





Il est généralement admis que la "Période moderne" de l'histoire de France s'arrète à la Révolution pour faire place à la "Période contemporaine".  La Provence n'a pas échappé à la tourmente révolutionnaire et Velaux a connu ce changement brutal.



LA REVOLUTION
Tout  commence à Velaux le dimanche 29 mars 1789. C'est toujours le dimanche que se réunit dans l'église, après la messe, l'assemblée des hommes. Cent cinquante hommes sont réunis pour rédiger leurs "doléances, plaintes et remontrances". Comme dans tout le royaume, on prépare la réunion des Etats Généraux. Après un hiver après la messe, la Provence est très agitée, mais le calme règne à Velaux.

Les récriminations des Velauxiens vont contre la dîme, payée à l'Eglise, et contre leur seigneur, M. d'Albertas.


Bien des paysans se plaignent des injustices du seigneur qui se réserve le droit de chasser, de couper du bois, interdit les farandoles, etc. La confiance dans le roi est totale et c'est vers lui que se tournent les espoirs du peuple.

Le cahier des doléances est signé par "ceux desdits habitants qui savent signer" (43 personnes) et porté à Aix par deux délégués élus le jour même : Thomas Germain et Jean-Baptiste Mittre.

La Révolution se déclenche
et l'annonce de la Prise de la Bastille (14 juillet) parvient en Provence vers les 21-28 juillet. Velaux reste paisible et à l'écart de la "Grande Peur" que la rumeur déclenche.

Le 30 août 1789 : la garde nationale

On décide l'achat de 10 fusils pour équiper une "troupe bourgeoise" chargée de "faire la patrouille toutes les nuits".

En novembre, alors que le roi a été installé à Paris, une garde nationale forte de 150 hommes est organisée à Velaux (il y a alors 1.200 habitants).

Le 1`janvier 1790, les drapeaux de la garde sont bénis au cours d'une cérémonie patriotique, tous arborant la cocarde tricolore.
L'Assemblée  Constituante prépare une réorganisation administrative, sur les bases de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Des élections municipales annuelles vont initier les Velauxiens à la vie politique.


Le 14 février 1790 : le premier maire de Velaux

Il est élu par 82 citoyens seulement. (la loi électorale fait la distinction entre citoyens actifs et citoyens passifs : le droit de vote est réservé à ceux qui paient un impôt direct supérieur à la valeur de 3 journées de travail).

On vote à bulletin secret, l'urne est un vase. Au 2e tour, maître Chaix, le curé, est élu contre Germain. Cependant le curé Chaix veut gouverner sa commune comme il avait régenté sa paroisse, refusant les avis et s'opposant à la convocation de l'assemblée générale des citoyens actifs : dès le mois de mai, il doit  démissionner.


Le 14 juillet 1790 : la fête de la Fédération

Le nouveau maire, Pierre Pignon (élu le 13 juin), conduit le défilé de la municipalité, revêtu de ses écharpes aux trois couleurs, pour.  Après la messe en plein air, chaque citoyen prête un serment solennel : "Fidélité à la Nation, au Roi, à la Loi !"

Janvier 1791 :  début des troubles

Des clans rivaux s'affrontent ; le château est pillé en avril 1792 ; le curé émigre en juillet.

Les humbles habitants de Velaux sont tous entraînés dans la tourmente révolutionnaire, aux accents de "la Marseillaise", chantée pour la première fois le 28 octobre 1792.

1793 : l'arrivée de Jacobins

Louis XVI, jugé coupable par la Convention nationale, est guillotiné le 21 janvier sur la place de la Révolution à Paris. Une période sanglante commence en France.

Dès le mois d'avril de sérieux troubles éclatent à Velaux. La démolition du château s'accélère. Les extrémistes jacobins prennent le pouvoir. Des suspects sont arrêtés, d'autres se cachent. En mai, les jacobins sont en fuite, la municipalité rejoint la révolte fédéraliste. La confusion est à son comble.

Le 25 août 1793 : la "Terreur" à Velaux

L'armée républicaine occupe le village ; un comité de salut public remplace la municipalité ; on confisque et on loue les biens des émigrés ; on bloque les prix et les salaires ; on vide l'église ; un des élus de 1789, Jean-Baptiste Mittre, est condamné à mort.

Le 28 juillet 1794 : fin de la "Terreur"

Robespierre est guillotiné à Paris, la Terreur prend fin. Les émigrés, comme Joseph Bertin, peuvent revenir à Velaux, mais il leur faudra de longues années avant de retrouver tous leurs biens. Le 19 juillet 1795, la reconstitution d'une garde nationale signifie le signe un retour à la normalité.

Le 18 brumaire (9 novembre 1799) : Bonaparte prend le pouvoir

Dégoûtée de tous ces changements, la population se tait et accueille avec indifférence le coup d'Etat du général Bonaparte.

( Lorsque je me mis à la tête des affaires, la France se trouvait dans le même état que Rome, lorsqu'on déclarait qu'un dictateur était nécessaire pour sauver la République, Bonaparte)

La Constitution de l'an VIII entre en vigueur le 25 décembre 1799. Napoléon se couronne Empereur le 2 décembre 1804. Les monnaies impériales portent la mention « Napoléon Empereur - République française ».


(Sources : site http://velaux.net / wikipédia / photos du web)



LE PREMIER EMPIRE
La  Place Jean Baptiste Comte  à Velaux, rappelle l'histoire extraordinaire d'un jeune  Caporal aux Grenadiers à pied de la Garde Impériale :  la plume de Laurent Dumas fait revivre l'époque de la Révolution française et des campagnes napoléoniennes aux quatre coins de l'Europe, à travers les aventures de Jean Baptiste COMTE, un enfant du pays  :


Voir la page internet :  http://velaux.net/article.php3?id_article=99